A l’origine mosquée (vraisemblablement du 17e siècle), cet édifice, affecté au culte chrétien dès 1832, est ensuite transformé en cathédrale. La moitié de la construction est progressivement modifiée, de 1842 à 1890.
Ancienne résidence d’été du Dey Mustapha Khodjet El-Kheil (1748-1754), puis du Dey Hussein Pacha (1818-1830), ce palais est occupé par l’armée française dès 1830, puis il devient résidence officielle du gouverneur général d’Algérie.…
Henri Petit, qui fut l’un des architectes les plus prolifiques de cette période néo-mauresque, construit en 1905 l’un des premiers édifices se rattachant à ce courant : la médersa d’Alger.
Pour le siège de La Dépêche algérienne qu’il édifie en 1906, Henri Petit n’hésite pas à détourner des motifs de l’architecture religieuse musulmane pour les plaquer sur des édifices civils, leur faisant ainsi perdre tout leur sens.…
Œuvre d’Henri Petit, l’église anglicane de la Sainte-Trinité est construite en 1909 en remplacement de la première église anglicane d’Alger, édifiée en 1870 dans le centre-ville.
Cette nouvelle église s’inscrit dans la lignée des…
Certainement le monument le plus emblématique de la “période Jonnart”, la Grande Poste est construite par Jules Voinot et Marius Toudoire entre 1907 et 1910.
C’est l’un des premiers édifices publics édifiés sur le boulevard…
Au début du siècle, sous l’impulsion du gouverneur Jonnart, de nombreux édifices officiels sont conçus dans un esprit néo-mauresque, dans le but de donner à la ville une image plus en conformité avec sa culture locale.
En 1914, Henri Petit intègre à nouveau un minaret dans un édifice néo-mauresque qui, cette fois, a une vocation commerciale : le magasin des Galeries de France, devenu Galeries algériennes puis, en 2007, musée d’Art moderne d’Alger.…
Situé à proximité de l’hôtel Es Safir, cet immeuble de rapport, édifié par Paul Guion en 1930, fonctionne comme un repère urbain grâce à son angle, visible de l’extrémité de la rue Hocine Asselah.