Demeure turque à l’origine, ce bâtiment devient une résidence pour les hiverneurs en 1889. Le phénomène touristique a joué un rôle important dans la diffusion du courant néo-mauresque à Alger : la famille des architectes Guiauchain qui l’a acquis le…
Henri Petit, qui fut l’un des architectes les plus prolifiques de cette période néo-mauresque, construit en 1905 l’un des premiers édifices se rattachant à ce courant : la médersa d’Alger.
Organisée sur un plan centré, la médersa est couverte de…
Pour le siège de La Dépêche algérienne qu’il édifie en 1906, Henri Petit n’hésite pas à détourner des motifs de l’architecture religieuse musulmane pour les plaquer sur des édifices civils, leur faisant ainsi perdre tout leur sens.
Œuvre d’Henri Petit, l’église anglicane de la Sainte-Trinité est construite en 1909 en remplacement de la première église anglicane d’Alger, édifiée en 1870 dans le centre-ville.
Cette nouvelle église s’inscrit dans la lignée des constructions…
Certainement le monument le plus emblématique de la “période Jonnart”, la Grande Poste est construite par Jules Voinot et Marius Toudoire entre 1907 et 1910.
C’est l’un des premiers édifices publics édifiés sur le boulevard Laferrière, dont…
Au début du siècle, sous l’impulsion du gouverneur Jonnart, de nombreux édifices officiels sont conçus dans un esprit néo-mauresque, dans le but de donner à la ville une image plus en conformité avec sa culture locale.
En 1914, Henri Petit intègre à nouveau un minaret dans un édifice néo-mauresque qui, cette fois, a une vocation commerciale : le magasin des Galeries de France, devenu Galeries algériennes puis, en 2007, musée d’Art moderne d’Alger.
S’il est élevé entre 1917 et 1920 à un moment où le néo-mauresque perd du terrain, le palais des Assemblées, construit par Gabriel Darbéda, affiche une façade néo-renaissance et une esthétique s’inscrivant parfaitement dans celle du boulevard du…
De la même façon que Darbéda, l’architecte Gustave Umbdenstock, qui construit la Banque centrale d’Algérie en 1918, choisit d’inscrire le bâtiment dans l’esthétique générale du boulevard.